Au
moins dix Palestiniens ont été tués dimanche dans une nouvelle frappe
sur une école de la bande de Gaza maintenue sous le feu des avions et
des canons israéliens, malgré un début de retrait des troupes au sol.
Au 27ème jour d'une guerre dont rien ne laisse entrevoir une fin rapide, des dizaines de personnes ont encore péri dans le territoire, principalement à Rafah.
C'est là qu'au moins dix personnes ont trouvé la mort dans un bombardement d'origine indéterminée qui a touché une école de l'ONU accueillant environ 3000 réfugiés, selon les secours locaux.
Un correspondant de l'AFP a rapporté des scènes de chaos, les secouristes se démenant comme ils pouvaient pour évacuer les blessés, au milieu de Gazaouis courant hors d'haleine avec des enfants dans les bras.
Chris Gunness, porte-parole de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui gère l'école, n'a pas imputé la responsabilité des tirs à l'un ou l'autre des belligérants, Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
C'est la troisième fois en dix jours qu'une école de l'ONU est atteinte. Une trentaine de Palestiniens ont déjà été tués dans des frappes sur des écoles à Beit Hanoun le 24 juillet et à Jabaliya le 31 juillet.
Ces évènements, dont le second a été présenté par les Nations unies et même l'allié américain comme le fait probable des Israéliens, ont suscité une vive émotion internationale.
Retrait partiel confirmé
Rafah, cité étendue débordant sur l'Égypte au sud de l'enclave palestinienne, est soumise à un déluge de feu depuis que trois soldats israéliens y ont été tués vendredi au cours de combats qui ont fait voler en éclats le seul cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas. Des dizaines de personnes y ont péri sous les bombes.
Selon des sources médicales, la guerre a fait 1766 morts et 9320 blessés côté palestinien. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués.
Israël poursuit néanmoins l'opération Bordure protectrice, déclenchée le 8 juillet pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire les tunnels permettant au Hamas d'intervenir sur le sol israélien.
Mais l'armée israélienne a confirmé pour la première fois officiellement dimanche avoir entrepris de retirer un certain nombre de troupes, sans préciser combien, tandis qu'elle en redéployait d'autres à l'intérieur de la bande de Gaza.
«Nous en retirons certaines, nous en changeons certaines (de position) à l'intérieur (du territoire), cette mission est en cours», a dit à l'AFP le porte-parole de l'armée, Peter Lerner.
Cette confirmation avait été précédée samedi par des témoignages sur des mouvements de troupes à l'intérieur de la bande de Gaza et sur le feu vert de l'armée au retour des habitants dans certains secteurs.
Sans parler de début de retrait, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait laissé entendre samedi soir que Bordure protectrice allait entrer dans une nouvelle phase, maintenant que l'armée avait presque achevé son entreprise de démolition des tunnels.
Cette partie de l'opération sera terminée «probablement au cours des prochaines 24 heures», a assuré M. Lerner. Mais «la mission se poursuit, elle n'est pas terminée», a-t-il répété, précisant juste: «On change de braquet».
Samedi soir, M. Netanyahu et le Hamas ont affirmé leur détermination à poursuivre le combat.
Un «désastre sanitaire de grande ampleur» est pourtant en train de se produire dans la bande de Gaza, dont les 1,8 millions d'habitants sont pris au piège des combats sur un tout petit territoire, s'est alarmée l'ONU.
La situation à Gaza est devenue «intolérable» pour la population civile, a abondé le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, dans le Sunday Telegraph. Il a joint sa voix à toutes celles qui appellent «à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition».
Source : http://actualites.ca.msn.com/escalade-gaza-israel-hamas-palestinien
Au 27ème jour d'une guerre dont rien ne laisse entrevoir une fin rapide, des dizaines de personnes ont encore péri dans le territoire, principalement à Rafah.
C'est là qu'au moins dix personnes ont trouvé la mort dans un bombardement d'origine indéterminée qui a touché une école de l'ONU accueillant environ 3000 réfugiés, selon les secours locaux.
Un correspondant de l'AFP a rapporté des scènes de chaos, les secouristes se démenant comme ils pouvaient pour évacuer les blessés, au milieu de Gazaouis courant hors d'haleine avec des enfants dans les bras.
Chris Gunness, porte-parole de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui gère l'école, n'a pas imputé la responsabilité des tirs à l'un ou l'autre des belligérants, Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
C'est la troisième fois en dix jours qu'une école de l'ONU est atteinte. Une trentaine de Palestiniens ont déjà été tués dans des frappes sur des écoles à Beit Hanoun le 24 juillet et à Jabaliya le 31 juillet.
Ces évènements, dont le second a été présenté par les Nations unies et même l'allié américain comme le fait probable des Israéliens, ont suscité une vive émotion internationale.
Retrait partiel confirmé
Rafah, cité étendue débordant sur l'Égypte au sud de l'enclave palestinienne, est soumise à un déluge de feu depuis que trois soldats israéliens y ont été tués vendredi au cours de combats qui ont fait voler en éclats le seul cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas. Des dizaines de personnes y ont péri sous les bombes.
Selon des sources médicales, la guerre a fait 1766 morts et 9320 blessés côté palestinien. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués.
Israël poursuit néanmoins l'opération Bordure protectrice, déclenchée le 8 juillet pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire les tunnels permettant au Hamas d'intervenir sur le sol israélien.
Mais l'armée israélienne a confirmé pour la première fois officiellement dimanche avoir entrepris de retirer un certain nombre de troupes, sans préciser combien, tandis qu'elle en redéployait d'autres à l'intérieur de la bande de Gaza.
«Nous en retirons certaines, nous en changeons certaines (de position) à l'intérieur (du territoire), cette mission est en cours», a dit à l'AFP le porte-parole de l'armée, Peter Lerner.
Cette confirmation avait été précédée samedi par des témoignages sur des mouvements de troupes à l'intérieur de la bande de Gaza et sur le feu vert de l'armée au retour des habitants dans certains secteurs.
Sans parler de début de retrait, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait laissé entendre samedi soir que Bordure protectrice allait entrer dans une nouvelle phase, maintenant que l'armée avait presque achevé son entreprise de démolition des tunnels.
Cette partie de l'opération sera terminée «probablement au cours des prochaines 24 heures», a assuré M. Lerner. Mais «la mission se poursuit, elle n'est pas terminée», a-t-il répété, précisant juste: «On change de braquet».
Samedi soir, M. Netanyahu et le Hamas ont affirmé leur détermination à poursuivre le combat.
Un «désastre sanitaire de grande ampleur» est pourtant en train de se produire dans la bande de Gaza, dont les 1,8 millions d'habitants sont pris au piège des combats sur un tout petit territoire, s'est alarmée l'ONU.
La situation à Gaza est devenue «intolérable» pour la population civile, a abondé le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, dans le Sunday Telegraph. Il a joint sa voix à toutes celles qui appellent «à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition».
Source : http://actualites.ca.msn.com/escalade-gaza-israel-hamas-palestinien
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